Étudiant.es et violences sexistes
Le CROUS a organisé la présentation dans des Cités-U nantaises de l'exposition réalisée par l'association Femmes Solidaires et le magazine Clara, Violences, elles disent NON. Trois mardis de mars étaient consacrés aux vernissages. Les étudiant.es, bien qu'encore un peu timides devant le sujet, avaient des questions à poser. Pour leur répondre et lancer le débat, étaient présentes des représentantes du comité local de Femmes solidaires, d'Émulsion, d'Adavi 44 (Association Départementale d'Aide aux Victimes d'Infraction) et Diarata N'Diaye, créatrice de l'application App-Elles.
Pour préparer ces rencontres, les assistantes sociales du CROUS, Cécile Cardot et Chantal Pechet, aidées de leur stagiaire Yoann Le Pironnec-Paulay, avaient travaillé pendant deux ans, envoyant des questionnaires aux étudiant.es, peu sensibles aux campagnes nationales. Au cours des entretiens qu'elles ont eus avec des habitant.es des Cités-U, des violences ont été évoquées, surtout vécues durant l'enfance. Le problème est récurrent, disent-elles. Si les violences sexuelles en milieu universitaire ne semblent pas très fréquentes, elles existent. Or, sur les jeunes, leurs conséquences sont particulièrement graves. Un sujet à ne surtout pas taire.