Sur la place Angela Davis
Grosse mobilisation à Nantes le mercredi 8 mars 2017 place du Bouffay, renommée place Angela Davis. Des féministes de tous les sexes et tous les âges s'étaient rassemblé.es à l'appel de nombreuses associations et syndicats.
L'ONU avait cette année axé la Journée Internationale des droits des Femmes sur "les femmes dans un monde du travail en évolution". Objectif : "un monde 50-50 en 2030". L'échéance paraît bien lointaine, tant l'objectif est urgent. Les discriminations sexistes perdurent, voire s'aggravent dans le libéralisme ambiant. Les syndicalistes étaient nombreuses sur la place pour le rappeler et souligner l'ampleur des enjeux. Chez les femmes, l'intersyndicalisme a le vent en poupe, et c'est tant mieux.
Mais que deviendrait le monde si les femmes cessaient de travailler ? Le mouvement de grève lancé pour le 8 mars à 15h40 voulait en donner une idée. Un mouvement international auquel appelait la Women's March relayée par de nombreuses féministes de par le monde. Sa légitimité était prouvée par un simple calcul : 15h40, c'est l'heure à laquelle les femmes devraient quotidiennement quitter le travail, compte tenu des écarts salariaux dont elles sont les victimes.
C'est officiel : la place du Bouffay de Nantes est définitivement renommée
Place Angela Davis par les féministes.