En lutte avec le collectif des associations nantaises !
Celles et ceux qui ne veulent pas baisser les bras face à la décision arbitraire du gouvernement de geler les fonds destinés aux contrats aidés s’étaient donné rendez-vous, mercredi 18 octobre, pour la journée de mobilisation du mouvement. Et cela a commencé, comme de juste, dans les quartiers, là où les associations, grâce à ce dispositif certes très perfectible, œuvrent tous les jours au service des habitant·e·s.
À Bellevue, c’est Place des Lauriers qu’elles et ils se sont retrouvé·e·s en fin de matinée, arborant foulards ou brassards verts devenus symboles du mouvement et sortant casseroles et instruments en vue de se faire entendre des habitant·e·s de la place et des environs. Il y avait là des membres et responsables d’associations, des employé·e·s, des bénévoles et même des usager.e.s de ces associations qui ont pignon sur rue dans le quartier, toutes directement concernées par le gel des aides à l’emploi. Il y avait aussi d’autres structures et mouvements solidaires. Le groupe d’une trentaine de personnes a parcouru le quartier avec un détour à l’immeuble associatif du Drac, avec une traversée symbolique des bureaux de l’équipe municipale de quartier…
Il était ensuite temps de rejoindre le centre-ville de Nantes où devaient se rassembler les délégations de chaque quartier de Nantes ainsi que des élu.es des collectivités locales venu.es soutenir la démarche. Une tentative d’occupation des locaux de la Préfecture manquée s’est transformée en manifestation spontanée pour exiger que soit reçue par la Préfète une délégation du mouvement inter-associatif. Cinq personnes (3 femmes et 2 hommes) ont finalement été reçues par le sous-directeur de son cabinet,
auquel elles ont pu remettre l’état des lieux que le mouvement a réalisé sur les emplois aidés au sein des associations dans le département. À suivre…
Ce qu'en disent les gens : propos recueillis