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Suivi et fin de chantier : la médiathèque Lisa Bresner à Bellevue
Ouverte depuis le 29 octobre; la médiathèque fait salles pleines, adoptée par la population en quelques jours: on se demande comment on a pu s'en passer si longtemps ! Vive la lecture publique !
Et à visiter du 30 octobre au 2 mars 2014,
Salle d'exposition de la Médiathèque Jacques Demy :
"A l’occasion de l’ouverture de la nouvelle médiathèque qui porte son nom, l’exposition Lisa Bresner, les chemins d’une œuvre, et les différentes propositions qui l’accompagnent, se proposent de faire mieux connaître la riche personnalité de cette femme talentueuse, d’éveiller l’intérêt de tous les publics à la diversité de ses ouvrages et de ses curiosités"
Aout 2013 : C'est le compte à rebours : J -? Son ouverture est annoncée le 29 octobre.
Avril 2013 : M comme ... Le chantier avance, en lettres majestueuses.
Hiver 2012 : on creuse les fondations.
Une médiathèque dans le quartier populaire de Bellevue, c'est réjouissant... Qu'elle porte le nom d'une femme ne gâche rien !
La première pierre a été posée le 30 mars 2012. Située à l'angle du boulevard Romanet et de la rue du Jamet, la médiathèque devrait ouvrir en septembre 2013. Elle desservira le sud-ouest de la ville.
La population était invitée à choisir son nom parmi cinq propositions de Nantais.es : Jacques Baron (résistant), Claude Cahun (de son vrai nom Lucy Schwob, poète, photographe et résistante), Jules Grandjouan (peintre et affichiste), Élisa Mercœur (poète romantique, première femme à écrire une tragédie)... et Lisa Bresner, élue.
Écrivaine contemporaire (née en 1971), Lisa Bresner avait choisi de vivre à Nantes en 1993. C'est aussi là qu'elle se donna la mort en 2007. Elle avait publié son premier roman à 20 ans chez Gallimard. Sinologue et traductrice, passionnée par l'Asie, elle y situa la plupart des nombreux ouvrages qu'elle écrivit, pour les adultes ou pour les enfants.
Concernant la féminisation des noms de rues, Nantes reste dans la moyenne nationale : environ 1,5 % du total des noms, contre plus de 40 % pour les hommes (le reste n'étant pas des noms de personnes). Le score s'améliore avec les médiathèques, 2 sur 7 : Luce Courville, qui fut pendant 25 ans directrice de la Bibliothèque municipale de Nantes; la saint-simonienne Floresca Guépin, qui y dirigea au milieu du XIXe siècle une école destinée à l'éducation des jeunes filles, où elle engagea des professeures instruites par Elisa Lemonnier, pionnière de la formation professionnelle pour les femmes.
La municipalité a promis de combler quelque peu le fossé en donnant des noms de femmes à des nouvelles artères ou bâtiments. C'est ainsi que l'on vit ces dernières années apparaître les rues Rosa Parks, Diane Fossey, Karen Blixen, Marguerite Duras, Louise Weiss... et la minuscule allée Claude Cahun.